Comme quelque chose qui sonne faux !

1 septembre 2013

Depuis le temps que je vous en parle, il fallait vraiment que je vous la présente : ma voiture !

C’est une vieille Mitsubishi GALANT, plus vieille que moi, car elle date de 1989. Elle a fait les beaux jours des années 90 au Japon, où elle était particulièrement à la mode. La voiture est vraiment tout confort, avec climatisation, suspension tout terrain, un mode power a en faire pâlir Michael Schumacher, une caisse à ras de la route comme les voitures tunnings, qui frotte à chaque petite bosse quand on est cinq dedans. L’habitacle est juste ultra propre, avec un coffre très spacieux permettant d’accueillir des tonnes de valises. Rétroviseur électronique, direction assistée, sans airbag, fermeture centralisée, une vraie voiture de combat. Elle est même turbo diesel double injection, 16 soupapes, gante alliage chromé ! Non la j’en rajoute !

Enfin bref, un petit bijou de première voiture ! Je l’ai acheté pour 600$, quand elle avait 248,000 kms. Elle nous aura emmenés partout :

A Coromandel :

A Raglan :

A Taranaki :

A Napier :

Et bien d'autres déstinations...

Mais voilà, il fallait nous en séparé et trouver un acheteur, avant de partir dans l’île du Sud. Elle était prête pour de nouvelles aventures. J’avais déjà de belles offres, même plus chères que son prix d’achat.

C’est à Napier, qu’elle nous quittera pour continuer son chemin. Elle nous conduisit jusqu’à Napier, où nous avons passé le week end dernier. Comme le disait si bien Clémentine : « Ce week end aura été parfait, à moins qu’il y ait une grosse tuile ». Et elle ne pouvait pas si bien dire :

En revenant de Napier, dimanche soir, et sur notre route en direction d’Auckland, tout allait bien. Une heure de route après, j’étais au volant de la voiture, quand je vis le compteur descendre, descendre, alors que j’appuyais de plus en plus fort sur l’accélérateur. Je m’arrête donc au bord de la route, et là, une grande fumée blanche sort du capot. On sort immédiatement de la voiture, et j’attends pour ouvrir le capot, surement brulant. Aussitôt, une voiture et deux kiwis s’arrêtent pour nous aider. Sérieusement, nous n’avons pas attendu plus de 2 minutes ! Le constat est immédiat, nous avons une fissure grande comme un doigt, dans le radiateur. Nous ne pouvons pas continuer plus loin, et sommes obligés de rebrousser chemin vers la ville la plus proche, qui heureusement était juste en bas de la colline. Le retour se fit vers Napier en dépanneuse ! Ce n’est pas donné à tout le monde de faire un tour en dépanneuse en Nouvelle-Zélande ! Nous avons été chanceux (ou pas). Nous dormons donc le soir à Napier et reprendrons le bus pour Auckland le lendemain matin.

Et la voiture alors ? Et bien, elle s’est arrêtée à Napier. Les réparations étant beaucoup trop chères, elle n’ira pas plus loin avec nous. Elle fera quelques kilomètres supplémentaires pour aller … à la casse ! (Nous avons pu avoir un prix), où elle verra des jours meilleurs ! Enfin pas si sûr ! ^^

En tout cas, elle nous aura bien servi, et c’est avec un peu de regret que nous l’a voyons s’en aller sur la dépanneuse.